
L’abandon est la pire des trahisons
Chaque été, des milliers d’animaux sont abandonnés en France, souvent livrés à eux-mêmes dans des conditions indignes. A Valence, la municipalité refuse cette fatalité et intensifie son combat contre les abandons en relançant sa campagne de sensibilisation sous un message fort :
« L’abandon est la pire des trahisons. »
Depuis plusieurs jours, et durant tout l’été, les Valentinois peuvent apercevoir cette campagne sur le mobilier urbain, les réseaux sociaux, ainsi que dans plusieurs lieux publics de la ville. L’objectif est clair : interpeller les consciences, responsabiliser les propriétaires d’animaux, et mobiliser l’ensemble des citoyens face à une urgence silencieuse, mais bien réelle.
Les chiffres sont sans appel. Selon la SPA, entre janvier et juin 2024, 15 929 animaux ont été abandonnés et recueillis dans les refuges français. Durant l’été, près de 8 000 abandons supplémentaires ont été enregistrés, portant le total à plus de 24 000 animaux abandonnés depuis le début de l’année. Une réalité dramatique qui pèse lourdement sur les structures d’accueil, souvent saturées, et sur les bénévoles qui y œuvrent quotidiennement.
Face à cette situation, Valence agit.
Et cet engagement ne date pas d’hier :
- Dès son premier mandat, Nicolas Daragon a fait de la protection animale un axe fort de son programme municipal. Depuis, la ville a mise en œuvre une série de mesures concrètes pour répondre à cet enjeu sociétal.
Plusieurs leviers sont mobilisés pour lutter contre l’abandon et soutenir le tissu associatif qui s’engage chaque jour en première ligne : un soutien financier constant est apporté aux associations locales telles que le refuge ASPA, l’École du Chat ou encore le refuge Saint-Roch. Par ailleurs, la Ville a pris un positionnement clair contre l’accueil de cirques mettant en scène des animaux sauvages, considérant ces pratiques comme contraires à la dignité animale.
D’importants investissements ont également été réalisés à l’échelle communautaire. Depuis février 2024, une fourrière unique a été mise en service à Valence pour une gestion centralisée des animaux errants sur l’ensemble du territoire de l’agglomération.
La réaction de Nicolas Daragon, Maire de Valence
Nicolas Daragon, Maire de Valence, appelle à la responsabilité collective :
« Adopter un animal n’est pas une décision légère. C’est un choix de vie, un acte d’amour et de respect envers un être sensible, vulnérable et entièrement dépendant de son maître. L’abandon est un acte lâche, profondément injuste et sévèrement puni. Je rends hommage aux bénévoles et associations de notre territoire qui agissent sans relâche pour réparer les dégâts causés par l’irresponsabilité de certains. »
L’abandon d’un animal est un délit grave, puni par la loi. Il peut entraîner jusqu’à 3 ans de prison et 45 000 € d’amende. En cas de circonstances aggravantes — telles qu’un abandon ayant causé la mort de l’animal ou l’ayant mis en danger de manière immédiate — les peines peuvent aller jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende.
Chaque citoyen peut prendre part à cette mobilisation, en adoptant de manière réfléchie et responsable, en signalant toute situation de maltraitance aux autorités (police, gendarmerie, direction départementale de la protection des populations ou associations), ou encore en soutenant activement les refuges par le biais de dons, de matériel ou de temps bénévole.
A Valence, la protection animale n’est pas une option.
C’est un devoir éthique, une responsabilité publique et un engagement concret en faveur du vivant.