Opérations de nettoyage sur les routes départementales


Afin de faire face aux incivilités, le Conseil départemental a organisé plusieurs grandes
opérations de ramassage des déchets sur les routes départementales ce printemps.
1 100 sacs collectés, soit plus de 21 tonnes de déchets. C’est le triste bilan des journées de
ramassage des déchets organisées par la direction des routes du Département sur le terri-
toire départemental ce printemps. Malgré la sensibilisation grandissante de la population à
l’égard de l’environnement, force est de constater que trop de déchets sont encore aban-
donnés en bord de route. Si cette situation s’observe sur tous les territoires, les zones péri-
urbaines, où sont implantés des zones commerciales et des commerces de restauration ra-
pide, sont celles qui présentent la plus forte densité de détritus.


200 agents mobilisés sur tout le territoire
En plus d’une atteinte à l’environnement, ces déchets peuvent causer des départs de feu ou
se transformer en projectiles et constituent de véritables dangers pour les automobilistes.
Le service des routes du Département mène des actions de nettoyage chaque année afin
d’assurer la sécurité des usagers et de préparer les campagnes de fauchage, réalisées à la
fin du printemps. Au total près de 200 agents des 31 centres d’exploitation de la direction
des déplacements du Département étaient mobilisés pour cette opération annuelle de net-
toyage.


220 000 €/an à la charge du Département
Sur l’ensemble du territoire départemental, ces incivilités nécessitent près de 5 000 heures
d’intervention des agents du Département par an et représentent un coût d’environ
220 000 € en personnel et traitement des déchets. Le Conseil départemental invite les usa-
gers de la route à faire preuve de civisme pour maintenir la propreté aux abords des routes
et ainsi préserver les paysages drômois qui contribuent à l’image du département.
La loi punit l’abandon ou le dépôt de déchets transportés en véhicule par un particulier par
une contravention de 5e classe, soit un montant maximum de 1 500 €. Pour les entreprises,
la sanction peut atteindre deux ans de prison et 75 000 € d’amende.